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Zapero17
Zapero17
vendredi 08 déc. 2017

A l'occasion de ce zapéro spécial fin d'année, venez groover avec les jeunes de l'atelier Mo'Zar et découvrir les créatures hybrides qui peuplent le cabinet de curiosité du street artiste Bault.

 

VERNISSAGE DE L'EXPOSITION "MICROCOSMES" 

Pour cette exposition, Bault rassemble sur le papier des monstres, des masques, des herbiers et autres bestiaires propres à son univers, des impressions réalisées en sérigraphie, gravure sur bois, rizographie, impression numérique... 

Liberté. Sept lettres qui semblent être le vecteur de l’art de Bault.  Diplômé des Arts décoratifs de Strasbourg, l’Aveyronnais se sert de sa connaissance académique afin de se jouer des codes de l’art traditionnel.  Il pourrait s’inscrire dans la mouvance de l’art brut en produisant des créatures hybrides sorties de son imagination à l’apparence simpliste, mais à y regarder de plus près, le tracé est précis et les détails sont soignés. Alors bienvenu au sein de son cabinet de curiosités, peuplé de monstres unijambistes, de bipèdes menaçants, mais aussi de mammifères à quatre yeux, cinq bras et dix pattes.

Sur toile comme sur mur, Bault porte un art instinctif dénué d’idées préconçues, une représentation du monde unique et en constante évolution. Une dynamique que l’artiste cultive dans sa vie professionnelle: s’il commence le graffiti en 1997, il se consacre en parallèle à la vidéo jusqu’en 2011. C’est en 2013 qu’il fait ses premiers pas en galeries, au Cabinet d’amateur à Paris. Il renoue alors avec ses croquis fantasques, sa peinture acrylique et ses bombes, pour donner vie à des toiles aux lectures multiples et au fort impact visuel, où la bestiole n’est peut-être finalement qu’une représentation plus ludique de l’humain et de ses multiples personnalités.

Si à ses débuts, Bault aimait le travail aux tons monochromes, aujourd’hui la couleur, pastel ou vive, fait partie intégrante de l’esprit fictionnel de ses peintures. Cet été 2016, il proposait lors du festival Rouen Impressionné un sanglier absurde sur fond jaune saturé aux tons dégradés d’orangé. Pour cette pièce, l’artiste s’est inspiré de
dessins d’enfants, de ces êtres qui crayonnent sans réflexion ni volonté de respecter la réalité, véritables modèles de liberté pour le Français.  

Après avoir participé à l’événement bordelais Transfert #6, Bault se rend à Haïti en août où il crée de nouvelles œuvres en volume sur bois. Une inspiration de mise pour mener à bien ses deux solo shows de l’année, présentés à la galerie londonienne Unit 5 en octobre, et fin 2016 à la galerie montpelliéraine Nicolas Xavier.

©MARIE REDORTIER.

J'y Vais
vendredi 08 déc.
19H

Bozart Café (IFM)

Entrée libre et gratuite