Tous les trimestres se regroupe une équipe d’enseignants philosophes, Geneviève Ginvert et Joseph Cardella, qui propose au grand public de discuter autour d’un ouvrage de philosophie contemporaine et de la thématique qu’il sous-tend. La durée de chaque séance s’étend sur environ deux heures : présentation de l’ouvrage de l’auteur et temps de débat avec le public.
« Sans offenser le genre humain » (Livre de poche, 2008)
Nos sociétés portent en elles un impensé : celui de la suprématie de l’homme sur les animaux, qui justifie leur domination et domestication, leur asservissement, leur production à l’échelle industrielle en vue d’être tués. Les animaux sont-ils des choses ou des objets, mis à notre disposition ? Et par qui, ou comment le sont-ils ? Ont-ils le droit d’avoir des droits ? Est-il pertinent de rapprocher la maltraitance infligée au monde animal dans son ensemble de celle que des hommes infligent à d’autres hommes ? Que faut-il penser des traditions et rituels les plus anciens, s’achevant dans le sacrifice animal ? Faut-il être végétarien ?
L’œuvre d’Elisabeth de Fontenay, depuis son ample analyse de l’histoire de notre rapport aux bêtes (Le Silences des bêtes Fayard 1998) soulève ces questions brûlantes et propose une réflexion sur l’animalité qui, en creux, éclaire notre humanité dont le sens équivoque (espèce humaine, bonté) tisse un fil conducteur.
Médiathèque
Entrée libre et gratuite