Conférence annulée pour causes d'intempéries.
L'intervention d'un conservateur spécialiste des relations artistiques et maritimes entre l’Europe et l’Asie au XVIIIe siècle, pour explorer l'influence des compagnies des Indes sur la création artistique et culturelle...
Le partage du monde au lendemain des Grandes Découvertes, amène les Portugais sur les routes maritimes vers l’Extrême Orient. Il ouvre au commerce des régions jusque-là inexplorées et inconnues des peuples européens. Les trajets des navires de commerce de haute mer vont dès lors se poursuivre au cours au XVIIè et au XVIIIè siècle et favoriser les échanges entre l'Europe et le continent indien et d’Extrême Asie.
Les principales nations européennes vont alors créer des Compagnies des Indes, sociétés spécialisées qui auront le privilège du commerce au-delà du Cap de Bonne-Espérance. Elles vont être chargées pendant plus de deux siècles de rapporter en Europe les épices, le thé, les étoffes et la porcelaine.
Les contacts réguliers établis entre ces extrémités du monde occidental et oriental vont donner naissance à des échanges culturels qui vont profondément influencer la création artistique durant plusieurs siècles dans les domaines de la peinture, de l'art du textile, des objets d'art et de la céramique. Durant le Siècle des Lumières, un engouement nouveau porte les arts décoratifs européens et principalement la céramique aux frontières de l’Asie.
Louis Mézin, Conservateur en chef des collections de la Villa Ephrussi de Rothschild (Académie des Beaux-arts) depuis 2014, a été Directeur depuis 2003 du musée Masséna de Nice, puis Directeur des musées de Nice de 2008 à 2014. Il a été pendant dix ans (1992-2002) conservateur puis conservateur en chef du Musée de la Compagnie des Indes de Lorient. Il est l’auteur d’ouvrages et d’articles consacrés aux relations artistiques et maritimes entre l’Europe et l’Asie au XVIIIe siècle.
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