The Porlwi Lab et l’Institut Français de Maurice sont heureux de vous convier à une soirée en toute intimité avec les graffeurs réunionnais et amis du festival Kid Kreol & Boogie Mercredi 30 novembre à partir de 18h, au Porlwi Lab.  Les deux artistes vous parleront de leur parcours personnel et de leur passion pour ce médium riche de possibilités… avant de vous inviter à vos pinceaux !

Cet atelier pratique se déroulera dans une atmosphère urbaine et décontractée. Peinture et pinceaux seront mis à votre disposition, mais n’hésitez pas à apporter votre matériel personnel ! Les amateurs et les artistes confirmés pourront explorer de nouvelles techniques ou approfondir celles qu’ils maîtrisent sous les conseils avisés de Kid Kreol & Boogie. L’occasion de vivre, ensemble, une expérience aussi proche de la réalité que possible, puisque vous serez amenés à travailler dans l’urgence, hors-studio, et surtout dans le but de créer une œuvre qui restera, par nature, éphémère. On ne vous en dit pas plus !

Kid Kreol & Boogie réaliseront une fresque murale pendant le festival Porlwi By light 2017, en partenariat avec l’Institut français de Maurice et Porlwi.

Qui sont Kid Kreol & Boogie ?

Kid Kreol & Boogie, nés tous deux à la Réunion, respectivement en 1984 et 1983, se sont rencontrés à l’Ecole des Beaux-Arts du Port où ils ont obtenus leurs DNSEP (Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique) en 2010 et 2009.Leur travail consiste en la révélation d’un imaginaire créole, prenant racine dans l’Océan Indien et ayant foi en une culture qui s’estompe malheureusement. En tant que plasticiens, leur but est de proposer de « l’image », là où la culture réunionnaise se base essentiellement sur l’oralité, la musique ou se perpétue dans les cercles familiaux. Pour vulgariser cet imaginaire, l’acte premier est de peindre dans la rue, plus précisément dans des friches ou autres lieux abandonnés qui apparaissent comme catalyseurs du message. Influencés directement des rites, des mythes et différents contes et légendes que l’on peut retrouver dans la zone, leur propos est de manipuler un contenu « ancestral » de manière contemporaine, et de confronter réel et imaginaire.

Crédit photo: Nelson Navin